Autrement appelé Pois d’Angole en Martinique, le pois de bois est l’accompagnement valeur sûre des repas de fêtes de fin d’année aux Antilles. Et pour cause, ce pois est aussi riche en goût qu’en histoire. C’est donc par évidence qu’il s’est installé sur les tables à l’heure où le retour aux traditions est le plus fort.
Vieux de 3000 ans, le pois de bois nous vient vraisemblablement d’Asie. Ramené par nos ancêtres du temps de l’esclavage, il a longtemps été l’indispensable des jours de cyclone.
S’il est consommé principalement en décembre, le pois de bois pourrait l’être tout au long de l’année pour bénéficier de sa forte teneur en protéines.
C’est le cas en Éthiopie par exemple ou ses gousses, ses jeunes pousses, ses feuilles sont consommées. En République Dominicaine, c’est le Moro de Guandules à base de riz et de pois d’Angole verts qui sévit. Sa variante appelée Pelau, plat qui intègre du poulet ou du bœuf voire parfois de la queue de cochon est tout particulièrement prisée du côté de Trinité-et-Tobago, Porto Rico ou encore la Grenade.
Astuces cuisson
Avec son goût unique que l’on peut qualifier de sauvage, le pois de bois peut se révéler difficilement appréciable si vous n’utilisez pas les astuces suivantes largement testées et approuvées par nos aînés.
Tout d’abord faire une 1ère cuisson d’une quinzaine de minutes. Puis ajouter un peu de sucre en fin de cuisson (un petit peu, ce n’est pas une confiture !).
Possible aussi d’opter pour un morceau de giraumon mais l’atténuation du goût fort de ce pois est moindre. A tester selon votre palais !
Petit par la taille, grand par ses vertus
Apport calorique : Important. 343 calories/100g
Valeur nutritive : 1,5g de lipides, 63g de glucides, 22g de protéines.
Bon à savoir : grâce à son feuillage et ses vertus diurétiques, il permet de réduire votre tension artérielle. Par ailleurs, vous en profiterez pour éliminer les toxines contenues dans votre organisme.
Vous pouvez retrouver une recette antillaise emblématique : les pois d’angole consommés